La centralisation
Gustave le Bon, au tout début du vingtième siècle avait déjà tout compris grâce à ses travaux sur la psychologie des peuples : »Prenons le cas de la France…Si nous envisageons d’un point de vue psychologique ces opinions (celles des partis politiques) si dissemblables en apparence, nous constaterons qu’ils ont en réalité un fond commun parfaitement identique qui représente exactement l’idéal de notre race (le terme n’était pas tabou à l’époque) : l’absorption de l’individu par l’état.
Ce que tous veulent avec la même ardeur, c’est le vieux régime centralisateur et césarien, l’état dirigeant tout, réglant tout, absorbant tout, réglementant les moindres détails de la vie des citoyens, et les dispensant ainsi d’avoir à manifester aucune lueur de réflexion et d’initiative.
Que le pouvoir placé à la tête de l’état s’appelle roi, empereur, président etc…Il n’importe, ce pouvoir quel qu’il soit, aura forcément le même idéal, et cet idéal est l’expression même des sentiments de l’âme de la race.
Elle n’en tolèrerait pas d’autre. »
Et le meilleur pour la fin : »le socialisme n’est autre chose que l’expression ultime de l’idée monarchique, dont la révolution n’a été qu’une phase accélératrice. »
Défendre les libertés en France nécessite vraiment d’avoir la foi…Il faut être fou, être prêt à traverser de grand moments de solitude, prêt à « jouer sa peau ».
Mais l’histoire n’est faite que par des minorités obsessionnelles et déterminées…